Ces questions ont déjà fait couler beaucoup d'encre ! Pour autant, les avis sont encore "partagés" Il me semble nécessaire de faire un bilan, après avoir entendu tous les points de vue. J'ai essayé d'être le plus clair possible. J'espère y être parvenu (bon courage quand même !). Avant d'analyser les deux types, il serait bon de rappeler leur origine. lls dérivent tous les deux du poinçon original (primaire, non chiffré). Reporté, par l'intermédiaire d'une molette de transfert, ce poinçon a donné naissance à deux poinçons secondaires. Chacun de ces deux poinçons a ensuite été chiffré. Le graphisme différent de ces chiffres (et pour cause : ils sont gravés à la main !) a permis de les distinguer. Ce sont les types I et II.
Pour obtenir l'unité d'impression le poinçon secondaire au type l a été reporté par l'intermédiaire d'une unique molette de transfert. Celle-ci comporte, en RELIEF, un minuscule trait entre les 4ème et 5ème tailles du haut de l'épaule droite (d'après les observations visuelles de Robert ALTERIET). Dans ce cas, le poinçon secondaire au type I, tout comme l'unité d'impression, possède également cette caractéristique, mais en CREUX (ces outils s'étant successivement engendrés).
Type I aspect A (sans trait)
Type I aspect B (avec trait)
Cette "taille" n'existe pas sur le poinçon original (non chiffré). En toute logique, elle le devrait (Ie poinçon secondaire dérive du poinçon original !). Pourquoi ? Robert ALTERIET a émis une hypothèse judicieuse. Pour obtenir une molette de transfert (au type I), le poinçon secondaire (au type I) doit être durci (trempé). La trempe a du être excessive. Résultat ? une "fracture" du métal d'où une taille supplémentaire !
La molette de transfert au type I présente donc un relief supplémentaire. Logiquement, tous les timbres-poste devraient présenter un trait supplémentaire. Il n'en est rien. Certains l'ont, d'autres pas. D'où les appellations, passées dans le langage des amateurs, de sous-types IA (sans) et IB (avec). Ces appellations sont incorrectes. Le type I ne présente pas de sous-types ! Il ne peut y avoir sous-types que si PLUSIEURS molettes (différentes, bien sûr) sont utilisées. Ce n'est pas le cas : la molette au type I est UNIQUE ! Mais alors, pourquoi deux graphismes différents ? La clé du problème ne réside pas dans le cliché mais dans la technique adoptée pour l'impression
A ma connaissance, c'est le premier cas (en taille-douce) où le produit fini présente deux aspects différents, bien qu'ayant le même géniteur !
On ne peut donc absolument pas parler de sous-types. A la rigueur, on peut utiliser le terme d'aspect. En résumé plusieurs facteurs externes influent sur le résultat de l'impression. J'ai cité le cas du type (!) de presse. On pourrait également ajouter la nature du papier (le "chalky paper" ayant plus d'affinité pour le cliché, certains tirages TD6 présentent un aspect B !) et la fluidité des encres utilisées.
La virole J (ref. SOCOCODAMI) présente la particularité d'avoir produit des timbres-poste au type II présentant un "point" supplémentaire sur les 7 et 8èmes colonnes verticales des feuilles "a" (avec RE).
Type II aspect A (sans point)
Type II aspect B (avec point)
Dans ce cas aussi, on a parlé un peu vite de sous-type ! Il n'en est rien. Il s'agit tout simplement d'une minime variété de transfert. La molette au type Il (unique) a présenté, pendant un court laps de temps, un relief supplémentaire (corps étranger parasite). Ce relief a ainsi donné des creux lors du transfert. Nos imprimeurs ayant éliminé l'intrus assez vite (à moins qu'il ne soit parti tout seul !), le transfert a pu se poursuivre sans lui. A l'impression, ces creux se sont comportés comme des tailles supplémentaires. Encrés ils ont révèlés non pas un sous-type mais ... une belle variété du cliché J !
Pascal MARZIANO
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